Philosophie islamique

La philosophie islamique est un glossaire qui peut être défini et utilisé de différentes manières : il est parfois utilisé comme étant la philosophie inspirée des textes islamiques pour présenter la conception de l'islam...



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La philosophie islamique (Falsafa, arabe : ??????? ?????????) est un glossaire qui peut être défini et utilisé de différentes manières : il est parfois utilisé comme étant la philosophie inspirée des textes islamiques pour présenter la conception de l'islam et sa vision à propos de l'Univers, de la Création, de la Vie et du Créateur (Dieu). Mais l'autre usage et qui le plus habituel renferme l'ensemble des travaux et conceptions philosophiques qui ont été recherchés dans le cadre de la culture arabe islamique et la civilisation islamique sous le règne de l'Empire musulman sans aucune obligation d'être connecté à des vérités religieuses ou des textes islamiques légitimes. Parfois, la philosophie islamique est présentée comme étant un travail philosophique effectué par des musulmans.

Notion de la philosophie en islam

Le mot le plus proche qui est utilisé dans les textes islamiques principaux (le Coran et la Sunna) désignant «la philosophie» est «sagesse», c'est pourquoi énormément de philosophes musulmans utilisent le mot «sagesse» comme synonyme du mot «philosophie», qui pénétra la pensée arabe islamique comme arabisation du mot grec «philosophy». Et quoique dans la civilisation islamique, le mot «philosophy» resta attaché aux notions de la philosophie grecque occidentale, lorsque on essaye de parler de philosophie islamique en notion générale comme concept cosmique et recherche dans la nature de la vie, il faut y renfermer les autres écoles ayant d'autres noms ; en particulier : kalâm, fiqh, les sciences du langage. (Revoir : prologue dans l'histoire de la philosophie islamique, Moustafa Abd el Razik)

Et ce qui confronte le chercheur est que chacune de ces écoles a défini la sagesse ou la philosophie selon sa propre vision et ses propres intérêts. Durant d'autres phases, le soufisme entra en conflits avec les savants du kalâm et les philosophes pour préciser la signification du mot sagesse cité dans le Hadith et fréquemment les soufistes utilisaient le titre «savant» pour principaux de leurs personnalités comme le savant Al Tarmazi. En tout cas, le titre «philosophe (s)» resta seulement utilisé pour toute personne qui a travaillé dans la philosophie grecque, de là était le débat autour de la philosophie : les livres «l'incohérence des philosophes» par Al-Ghazâlî et «l'Incohérence de l'incohérence» par Averroès.

Les débuts de la philosophie islamique

Si on considérait que la définition de la philosophie est que cette dernière est une tentative de construire un concept et une vision totalisante de l'Univers et la Vie, alors les débuts de ces travaux dans la civilisation islamique ont commencé comme un mouvement dans les débuts de l'État Islamique, il commença par kalâm, et atteint son sommet au 9e siècle lorsque les musulmans ont connu la philosophie grecque ancienne, ce qui conduit à la génération d'une assemblée de philosophes musulmans qui différaient des savants du kalâm.

Le kalâm se basait premièrement sur les textes légitimes comme le Coran et la Sunna et sur des façons logiques linguistiques pour construire un argument pour faire face à ceux qui essayaient d'attaquer les vérités de l'Islam, tandis que les philosophes mousha'in, et ce sont les philosophes musulmans qui ont adopté la philosophie grecque, avaient pour première référence le concept d'Aristote ou celui de Platon qu'ils considéraient harmonieux avec les textes et l'esprit de l'Islam. Et selon leurs tentatives d'utiliser la logique pour analyser ce qu'ils considéraient des lois universelles invariables issues de la volonté de Dieu, ils font en premier lieu les premières tentatives conciliatoire dans le concept du Créateur entre la notion Islamique de «Allah» (nom de Dieu) et la notion philosophique grecque du premier principe ou la première pensée.

La philosophie islamique se développa de l'étape d'étude des thèmes qui ne se prouvent que par le reportage et le culte à l'étape dont l'épreuve est limitée aux preuves logiques, mais le point commun au cours de cet étendu historique était de connaitre Dieu et de prouver la présence du Créateur. Ce mouvement philosophique atteint un tournant particulièrement important avec Ibn Rouchd qui invoqua le principe de la liberté et la domination de la raison selon l'observation et l'expérience. Le premier philosophe arabe à apparaitre était Al-Kindi qui a le titre du premier professeur arabe, après fut Al-Ghazâlî qui adopta énormément d'idées d'Aristote au sujet de l'intellect efficace, présenta le monde et le concept de la langue naturelle. Al-Farabi fonda une école intellectuelle dont : al-‘Āmirī, Alsajstani et Altawhidi. Al-Ghazâlî était le premier à réconcilier entre la logique et les sciences islamiques lorsqu'il démontra que les méthodes de la logique grecque peuvent être neutralistes et scindées des concepts métaphysiques grecs. Il détailla l'explication de la logique et il l'utilisa dans la science de faqh, mais par contre, il attaqua les visions philosophiques des philosophes musulmans mousha'in dans le livre «l'Incohérence des Philosophes», plus tard, Ibn Rouch, dans son ouvrage «l'Incohérence de l'Incohérence», lui répliqua.

De là, quelques-uns refusaient toujours de discuter des recherches portant sur des sujets divins et la nature du Créateur et la Créature, et préfèrent se contenter de ce qui est écrit dans le Coran et la Sunna. Ce mouvement connu sous le nom de «Ahl el Hadith», ainsi qu'à qui se rapportent la majorité de ceux qui ont travaillé dans le «fiqh» islamique se doutait toujours de l'importance de la logique de la philosophie. Et il existe toujours des mouvements islamiques qui croient qu'il «n'existe pas des philosophes musulmans et que cette expression est incorrecte, l'Islam a ses savants qui suivent le Coran et la Sunna, alors que celui qui travaille dans la philosophie est un hérésiarque dupeur.».

Dans une étape tardive de la civilisation islamique, apparait un mouvement critique de la philosophie, dont principal des chefs est Ibn Taymiyya qui est reconnu comme opposant à la philosophie et appartenant au mouvement de «Al Hadith» refusant tout travail philosophique, mais ce qu'il dit des modes (procédés) de la logique grecque et sa tentative de le lier aux concepts métaphysiques (au contraire de ce que Al Ghazali voulait clarifier) dans son ouvrage «Répondre aux Logiques» qui a été reconnu par certains des essayistes arabes contemporains comme étant une critique de la philosophie grecque, énormément plus qu'une simple critique pour elle , sa critique est bâtie sur une recherche profonde des procédés de la logique et la philosophie et une tentative de construire une nouvelle philosophie, cette dernière fut une préface du transfert de la réalité du (kully) jusqu'à sa nomination.

Origines et influences

Les sources de la philosophie islamique proviennent de l'islam en lui-même (Coran et Sunna) mais aussi de la philosophie grecque, iranienne pré-islamique et indienne.

C'est en cherchant à affiner la doctrine de l'islam ainsi qu'à interpréter correctement les hadith, tout en extrapolant sur les questions religieuses qui n'avaient pas été explicitement tranchées dans le Coran qu'avec la méthode de l'ijtihad s'ouvrent les premiers débats philosophiques et théologiques en Islam, surtout entre les partisans du libre arbitre ou Qadar (de l'arabe : qadara, qui a le pouvoir), et les djabarites (de djabar force, contrainte), partisans du fatalisme.

La théologie en islam doit répondre à des interrogations concernant la théodicée, l'eschatologie, l'anthropologie, la théologie négative et de religion comparée.

Période classique

Articles détaillés : Kalâm et Falsafa.

La Madhhab motazilite est née d'une opposition aux vues respectant les traditions des musulmans partisans du califat. Puis, s'intéressant aux attaques que subissait l'islam de la part des non-musulmans, ces motazilistes devinrent rapidement obsédés par le débat avec les autres théologies et courants de pensée au sein de l'Islam lui-même.

Très rapidement, encouragée par le calife Al-Mamun qui fit du motazilisme la doctrine officielle en 827 et créera la Maison de la sagesse en 832, la philosophie grecque fut introduite dans les milieux intellectuels persans et arabes. L'École péripatétique commença à avoir des représentants parmi eux : ce fut le cas d'Al-Kindi, d'Al-Farabi, d'Ibn Sina (Avicenne), et d'Ibn Rushd (Averroès).

Ceux qui cherchaient par une démonstration philosophique à conforter et démontrer le bien-fondé de leur foi religieuse ont été recrutés par Hunayn ibn Ishaq, un arabe chrétien qui dirigea la maison de la sagesse dans les 870. Ils ont collecté, traduit et synthétisé tout ce que le génie des cultures grecque, indienne, iranienne avait pu produire avant d'entreprendre les commentaires sur ces œuvres et de former les bases de la philosophie musulmane des IXe et Xe siècles. Ceux qui utiliseront cette méthodologie dite Ilm-al-Kalâm basée sur la dialectique grecque seront nommés mutakalamin. En réponse au motazilisme, Abu al-Hasan al-Ash'ari, originellement un motaziliste lui-même, développa le Kalâm et fonda l'école de pensée acharite qui s'appuyait sur cette méthodologie. Ainsi le kalâm et la falsafa influenceront plusieurs madhhabs. Les Karaïtes, une branche du judaïsme, s'inspirent aussi progressivement de la forme dialectique de la kalâm pour s'opposer à leurs adversaires. Ces philosophes se font nommés les Mas'udi[1]. Leurs arguments et raisonnement influenceront en retour les vues musulmanes.

Sous le califat des Abbassides, un certain nombre de penseurs et de scientifiques, et parmi eux de nombreux musulmans "hérétiques" ou des non-musulmans, jouèrent un rôle dans la transmission à l'Occident des savoirs grec, indien, et d'autres sagesses pré-islamiques, mésopotamienne et iranienne. Trois penseurs spéculatifs, les deux Persans al-Farabi et Avicenne, et l'Arabe al-Kindi, combinèrent l'aristotélisme et le néoplatonisme avec d'autres courants dans l'Islam. Ils furent reconnus par énormément comme déviants comparé à l'orthodoxie religieuse, et certains les jugèrent même comme des philosophes non-musulmans.

Les ismaéliens ne sont pas à l'écart de l'influence de la philosophie néoplatonicienne et plusieurs penseurs participent pour produire à Basra une encyclopédie : la Ikhwan al-Safa.

XIIe siècle

Le XIIe siècle voit l'apothéose de la philosophie pure et le déclin du Kalâm, plus tard. Cette suprême exaltation de la philosophie doit être attribuée, pour une large part au persan Al-Ghazali et au juif Juda Halevi. En émettant des critiques, ils ont produit par réaction un courant favorable à la philosophie par une mise en cause des concepts et en rendant leurs théories plus logiques et plus claires. Ibn Bajjah et Averroès ont produit les plus belles œuvres de la pensée islamique. Averroès clôt le débat par son œuvre d'une grande hardiesse. La fureur des orthodoxes est en effet telle que le débat n'est plus envisageable. Ces derniers s'en prennent sans distinction à l'ensemble des philosophes et font brûler les livres. Avec la mort d'Averroès, l'école de pensée péripatétique arabe a décliné alors que la perte de l'Espagne au profit des chrétiens ; permettra au débat de se poursuivre en Occident, par l'intermédiaire des juifs, et surtout des Maïmonides.

En Orient, la philosophie péripatétique s'est poursuivie à la cour des empereurs ottomans, en Iran ou en Inde comme par exemple avec les philosophes méconnus comme Chah Waliullah et Ahmad Sirhindi. Des écoles se sont fondées telle que celle de Ibn Arabî, Sohrawardi et Mulla Sadra et sont toujours actives. Qui plus est , la logique a continué à être enseignée dans les séminaires religieux jusqu'à actuellement. Il est de tradition de séparer les écoles philosophiques concernées par les croyances chiites et celles qui ne le sont pas.

Philosophie moderne

La hikmah continue à être enseignée. Allama Muhammad Iqbal est un grand penseur du sous-continent indien qui a réformé et a revigoré la philosophie islamique au début du XXe siècle.

Philosophes islamiques

Article détaillé : Philosophes de l'islam sunnite.

Un faylasuf est un philosophe arabe, héritier de la philosophie grecque dans le contexte spécifique de l'islam (falsafa). Les mutakalamin sont les partisans de la Kalâm.

Les principaux philosophes islamiques sont :

Penseur non concerné par les croyances chiites Penseur directement concerné par les croyances chiites

D'autres penseurs contemporains sont aussi connus :

  • Ali Shariati
  • Sayyid Abul-Hasan Rafi'i Qazwini
  • Allamah Muhammad Salih Ha'iri Simnanin
  • Mirza Mahdi Ha'iri
  • Murtaza Motahhari
  • Seyyed Hossein Nasr.
  • En Malaisie, Syed Muhammad Naquib al-Attas, un penseur en métaphysique.

Voir aussi

Références

  1. «Notes et Extraits des Manuscrits de la Bibliothèque Royale», viii. 349-351

Liens externes

Bibliographie

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 25/05/2010.
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