Hezbollah

Le Hezbollah fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée qui est à son origine et qui fut créée en réaction à l'invasion israélienne au Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien.



Catégories :

Parti politique libanais - Parti politique chiite - Parti politique fondé en 1982 - Organisation islamiste armée - Guerre du Liban - Hezbollah - Islam et société - Islam - Organisation considérée comme terroriste par le gouvernement du Canada - Organisation considérée comme terroriste par les États-Unis - Organisation considérée comme terroriste par la Sécurité nationale australienne

Hezbollah
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Flag of Hezbollah.svg
Chef du parti Hassan Nassrallah
Fondateur
Fondation 1982
Siège Beyrouth, Liban
Religion Chiite
Idéologie Islamisme
Couleurs vert et jaune

Le Hezbollah (en arabe ‮??? ????‬ ḥizbu-llāh, «Parti de Dieu») fondé en juin 1982 est un mouvement politique chiite libanais possédant une branche armée (Al-Muqawama al-Islamiyya, Résistance islamique) qui est à son origine et qui fut créée en réaction à l'invasion israélienne au Liban en 1982, en s'appuyant sur un financement iranien. Il n'a aucun lien avec le Hezbollah turc.

Drapeau du Hezbollah

Emblème

L'emblème du Hezbollah est vert, couleur de l'islam, sur fond jaune. Il se compose du mot «Hezbollah» en calligraphie de style coufique, dont l'alif du mot Allah se transforme en un bras brandissant un fusil d'assaut de type AK-47, surmonté d'un extrait de verset extrait du Coran écrit en rouge (Al-Maidah, V, 56) ??? ??? ???? ?? ???????? (fāʾinna ḥizb allāh hum al-ġālibūn)  ; «[... ] Et quiconque prend pour alliés Allah, Son messager et les croyants, [réussira] car c´est le parti d´Allah qui sera victorieux.». En bas de l'image, on trouve en écriture rouge ???????? ????????? ?? ????? (al-muqāwamah al-islāmīyah fī lubnān) «résistance islamique au Liban».

Le globe terrestre, le rameau, le poing tenant une AK47 et d'autres détails toujours rappellent l'emblème des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran[1].

Nature du Hezbollah

L'organisation est positionnée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[2], des États-Unis d'Amérique[3], de l'Australie (seulement sa branche extérieure) [4] et comme organisation terroriste par l'État d'Israël..

A l'inverse, Le Hezbollah est reconnu comme un mouvement de résistance par la Syrie et l'Iran.

La position de l'Union européenne est contrastée : par la voix du président de l'Union en exercice au 1er août 2006, l'Union européenne signale que le Hezbollah ne sera pas inscrit sur la liste des organisations terroristes ; cependant, le Conseil de l'Union européenne inclut l'officier supérieur des services de renseignements du Hezbollah Imad Fa'iz Mughniyah (alias Mughniyah, Imad Fayiz) sur sa liste de terroristes[5]. Cette classification est contraignante mais ne concerne pas la branche civile du parti et sa branche armée localisée à l'intérieur du Liban.

À la différence du Conseil de l'Union européenne, le Parlement européen a adopté le 10 mars 2005 une résolution (par 473 voix pour et 33 contre) [6] déclarative et non contraignante pour les États membres qualifiant le Hezbollah de terroriste par le texte suivant : «considère qu'il existe des preuves irréfutables de l'action terroriste du Hezbollah et qu'il convient que le Conseil prenne l'ensemble des mesures qui s'imposent pour mettre un terme à cette action».

L'ONU ne classe pas le Hezbollah dans sa liste des organisations terroristes mais le Conseil de sécurité de l'ONU nomme à son désarmement.

Le Hezbollah est tenu pour responsable de nombreuses prises d'otages d'Occidentaux, pour la majeure partie diplomates et journalistes, et de soldats israéliens occupant le sud-Liban dans les années 1980 et de l'orchestration d'attentats spectaculaires et meurtriers contre les forces occidentales présentes au Liban à cette époque. Il jouit d'une certaine popularité dans le monde arabo-musulman pour avoir contribué au retrait israélien du Liban Sud en mai 2000 . Il s'inspire du principe du velayat-e faqih, c'est-à-dire la primauté des théologiens (velayat-e faqih veut dire «gouvernement du docte») sur la communauté chiite, désormais controversé.

Enfin, Hassan Nasrallah déclara à plusieurs reprises ne pas soutenir le mouvement terroriste Al-Qaida. En effet, l'esprit du parti politique Hezbollah est de distinguer clairement l'idée de résistance face à Israël et l'attitude de terroristes d'Al-Qaida.

Organisation du pouvoir

Le Conseil consultatif exécutif (Majlis ach-Choura al-Qarar) est constitué de 7 membres et présidé par le secrétaire général Hassan Nasrallah. Il prend ses décisions par consensus. [7]

Le secrétaire général possède une autorité importante, mais non absolue. Cela permet surtout d'éviter que le décès du secrétaire général ne "décapite" complètement le mouvement.

La plupart d'institutions plus secondaires forment le deuxième cercle du pouvoir exécutif au sein du Hezbollah. Les principales sont la Convention Générale et le bureau politique. La Convention Générale est dirigée par un Conseil exécutif de 12 membres. Elle élit les membres du Conseil exécutif, met en œuvre ses décisions, formule les choix effectués au quotidien et gère les relations extérieures avec les autres forces politiques libanaises. Chacun des membres du Conseil exécutif a en charge un portefeuille (santé, éducation, affaires régionales, etc. ). Le Conseil consultatif exécutif a cependant le dernier mot vis à vis de la Convention Générale comme du bureau politique en ce qui concerne les décisions-clés.

Les représentants du Hezbollah au parlement libanais influencent les orientations de l'organisation. Ils sont reconnus comme plus modérés et réformistes, comme le montre l'éviction de Mohammed Ra'ad de la tête du Conseil exécutif.

Certaines personnalités, chefs historiques du mouvement, ont une influence privilégiée. Ils disposent de droits de vote privilégiés au Conseil consultatif.

Les agences de sécurité (Amn al-Hizb), hormis leur mission de protection des chefs du Hezbollah, jouent un rôle important de contrôle de la mise en œuvre des décisions auprès des différentes composantes de l'organisation. Leur influence dépasse cependant ces missions, et leur pouvoir s'exerce sur le Comité consultatif, et même sur Nasrallah en personne[8]. Leur pouvoir s'exerce par la limitation des contacts des dirigeants du parti avec le monde extérieur, l'imposition de sanctions disciplinaires, y compris la destitution d'un cadre. Durant le conflit de 2006, Hassan Nasrallah avouera au journaliste d'Al Jazeera Ghassan Ben-Jedo qu'il n'avait aucune idée d'où il se trouvait, puisqu'on lui avait bandé les yeux comme ce dernier .

Une autre agence créée en 2000 influence les décisions. C'est une agence de «contre espionnage» (Amn alMuddad), ne faisant pas partie intégrante de l'organigramme du Hezbollah, mais incluant certains de ses membres mais aussi des agents libanais, anciens du parti, dont certains sont soupçonnés par les États-Unis d'avoir organisés des attentats terroristes sanglants.

Liens avec l'Iran

La filiation du Hezbollah avec l'Iran est historique[9], [10], [11], [12], [13], [14]. En effet, la conception de la politique de ce mouvement découle à l'origine de l'idéologie développée par Rouhollah Khomeini, le Velayat-e faqih (gouvernement du docte) [9]. Une «libanisation» du mouvement s'opère cependant à partir de la fin des tensions liées à la guerre Iran-Irak en 1988, puis par la participation aux élections libanaises en 1992.

L'Iran apporte néanmmoins le Hezbollah en moyens financiers et en armes [15], [16] et influence ses décisions[17], [18]. Le Guide de la Révolution intervient sur les décisions stratégiques, mais permet en particulier aux dirigeants locaux d'asseoir leur légitimité, leur donnant la possibilité d'ainsi de faire face aux oppositions internes. Plus directement, l'Iran garde une influence sur les agences de sécurité et de renseignement du Hezbollah. Téhéran ne revendique cependant qu'une partie de ce soutien et compare ses relations avec le Hezbollah à celles qu'entretiennent les États-Unis avec Israël.

De son côté, le Hezbollah, qui dispose d'une représentation officielle à Téhéran, se veut un mouvement en premier lieu nationaliste et tient à se démarquer de sa filiation originelle. Cependant, lors d'une interview donnée à l'occasion du premier anniversaire de la guerre du Liban de 2006, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que son organisation avait combattu pour l'Iran, propos qui ont été censurés par la télévision iranienne à cause de l'embarras qu'ils ont suscité. Les adversaires libanais de Nasrallah affirment depuis longtemps que la loyauté de ce dernier est envers l'Iran, et que le Liban n'est pas sa priorité[19].

Rôle social

D'autre part le Hezbollah traite d'affaires sociales par le biais d'hôpitaux, d'écoles, d'une chaîne de télévision et d'orphelinats. Il est le premier employeur au Liban. Suite aux élections législatives de mai-juin 2005, le mouvement compte 14 sièges au parlement libanais qui en compte 128 [20]. On remarque qu'à chaque élection, le mouvement présente des candidats sunnites et chrétiens en plus de candidats chiites. Le Hezbollah est actif essentiellement dans la vallée de la Bekaa, dans la banlieue sud de Beyrouth et au sud du Liban.

On peut noter que le mouvement a une forte mixité : si uniquement quelques femmes ont participé à des actions combattantes, elles sont particulièrement nombreuses dans les structures sociales et certaines ont des hommes sous leur direction. Pour tout autant les cellules féminines sont représentées par un homme à la Majlis Choura (assemblée de la consultation - organe directionnel du mouvement - où sont aussi présents 2 représentants de l'Iran). Selon les dirigeants du Hezbollah, une femme pourrait entrer à la Majlis Choura, mais l'occasion ne s'est pas encore présentée.

Le Hezbollah s'est fait remarquer dans le monde musulman en étant favorable au Mut`a (qui n'existe que chez les chiites), traduit littéralement par « mariage de jouissance » et aussi nommé mariage temporaire. Comme son nom l'indique cette forme d'union est temporaire et ses modalités (dont la durée) résultent d'un contrat. Dans les années 80, de nombreux islamistes sunnites et politiques ont accusé le Hezbollah de pratiquer une prostitution déguisée.

Un financement controversé

Le groupe est financé essentiellement par l'Iran et la Syrie, mais aussi par des fonds privés[21]. Il est d'autre part soupçonné de se financer par le biais de commerce de diamants illicites, de trafic de drogue, de racket, de contrebande[21].

D'autre part, suite à un coup de filet des polices brésiliennes et équatoriennes, mené le 21 juin 2005, mettant à jour un réseau international de trafic de drogues, des soupçons se portent sur ce mouvement comme éventuelle destination des fonds issus de ce trafic[22], [23], [24].

Durant l'été 2009, l'arrestation du financier Salah Ezzeddine, qui s'occupe des comptes du Hezbollah, dévoile une escroquerie de type chaîne de Ponzi dont les pertes pour le parti et plusieurs de ses adhérents porterait sur un milliard de dollars américain [25], [26].

Histoire

1982 - 1990 : la guerre civile

Fondé en juin 1982 avec l'appui de l'Iran, en réaction à l'invasion israélienne de juin 1982, le Hezbollah est rapidement devenu la principale organisation s'opposant à l'occupation par Israël du sud du Liban.

Son origine remonte à l'installation d'un millier de chiites radicaux exilés en Iran dans la vallée de la Bekaa, alors sous contrôle syrien.

Le Hezbollah réunit diverses mouvances, essentiellement le Amal islamique (une dissidence d'Amal) et la branche libanaise du parti Ad-Daawa.

Depuis 1979, une aile islamique s'était constituée au sein du Amal autour d'Hussein Moussavi. En 1982, Nabih Berri, le chef d'Amal, participe à un Comité de Salut National au côté de Béchir Gemayel (chef des Forces libanaises). Téhéran le somme de s'en retirer mais il refuse.

Hussein Moussavi et Ibrahim el Amine (représentants d'Amal à Téhéran) claquent la porte et fondent avec l'appui de 500 « gardiens de la révolution » iraniens le Amal islamique. Le rassemblement de ce dernier avec divers groupuscules chiites donne naissance au Hezbollah. Son guide spirituel était le cheikh Mohammad Hussein Fadlallah. À l'époque, les objectifs déclarés du parti étaient d'étendre la révolution islamique iranienne, et de créer un état islamique au Liban [27], ce qui leur donna le nom de «parti de Dieu» (Hezbollah) à l'origine par la critique. Actuellement, il a renoncé à cet objectif. Dans les régions à prédominance chiite, il prend progressivement la place de son rival Amal, accusé de corruption tandis le Hezbollah s'est vu consacré selon certains pour sa probité et son aide aux défavorisés[28]..

Les premières actions connues contre les intérêts occidentaux remontent à janvier 1983 où une grenade fut lancée contre une patrouille militaire française. En mars de cette même année, ce sont deux patrouilles américaines qui furent attaquées.

En avril 1983, le Hezbollah organisa l'attentat-suicide contre l'ambassade américaine de Beyrouth, faisant 63 morts. Le 23 octobre 1983, deux attentats-suicides contre la force multinationale d'interposition font 248 morts américains et 58 morts français dans l'attentat du Drakkar. Les États-Unis et la France accusent le Hezbollah et l'Iran d'être derrière l'attentat. Le Hezbollah nie toute implication[29]. Cette tactique était alors loin de faire l'unanimité au sein du Hezbollah, Fadlallah émettant ainsi des objections juridiques, affirmant que l'islam interdisait à ses membres de se suicider [30].

Les représailles franco-américaines contre des positions du Hezbollah et de l'armée syrienne ne furent pas réellement significatives.

Suit un ensemble d'actions faisant connaître le mouvement, surtout des prises d'otages telles que celles, en 1985, du journaliste Jean-Paul Kaufmann et du chercheur français Michel Seurat - ce dernier étant décédé en captivité - et un détournement d'avion le 14 juin 1985 (un passager abattu). Selon la journaliste Dominique Lorentz, l'affaire des otages du Liban aurait été intimement liée au règlement du contentieux nucléaire franco-iranien autour du consortium Eurodif [31].

L'affaire de l'enlèvement de quatre diplomates soviétiques en 1985 fut réglée promptement par le KGB avec des méthodes d'intimidation après l'assassinat d'un des diplomates.

En 1987, l'organisation organise des attentats en France dont celui de la rue de Rennes, perpétré devant le magasin Tati, le 17 septembre1986. C'est le dernier attentat et le plus meurtrier (7 morts et une soixantaine de blessés) d'une série commencée le 4 septembre (11 morts en tout). Ils sont revendiqués par le CSPPAC, une couverture dissimulant le Hezbollah agissant pour le compte de l'Iran [32], qui réclame la libération du chef libanais Georges Ibrahim Abdallah. Le chef du commando terroriste responsable des attaques, Ali Fouad Salah est arrêté en mars 1987.

De 1985 à 1987, Amal affronte le Parti socialiste progressiste, le Hezbollah et les Palestiniens dans un épisode nommé «guerre des camps». Début 1987, Amal est en déroute et la Syrie intervient militairement pour soutenir son plus proche allié. Des combats éclatent entre les militaires syriens et le Hezbollah. L'Iran intervient alors pour imposer un cessez-le-feu.

À partir d'avril 1988, le Hezbollah et Amal s'affrontent violemment pour la domination du sud de Beyrouth dans des combats qui font 600 morts en 2 semaines et qui voient le Hezbollah occuper 95% de la zone dès le 11 mai. L'armée syrienne s'interpose alors, le 25 mai, pour faire cesser les combats. Cette guerre fratricide chiite se clôturera par une trêve en janvier 1989 puis un accord de paix en octobre 1990[33].

Au contraire de Hassan Nasrallah, le guide spirituel du Hezbollah, Mohammad Hussein Fadlallah a des réserves à propos de la primauté du faqih (la jurisprudence religieuse, appelée velayat-e faqih en persan), doctrine développée par le premier le guide de la révolution iranienne, Rouhollah Khomeini. Après la mort de Khomeyni en 1989, Fadlallah ne se sent pas tenu de suivre son successeur Ali Khamenei sur l'ensemble des questions. L'influence de l'Iran sur le mouvement diminue tout en restant importante.

Le conflit au sud du Liban 1990-2000

Entre 1990 et 2000, le Hezbollah renforce son alliance avec la Syrie et consolide son aile militaire. Il poursuit sa guérilla face à Israël dans un conflit qui dépasse beaucoup le cadre du sud du Liban. La tension culmine par l'Opération Raisins de la colère menée par l'armée israélienne en avril 1996, qui se solde par la mort de 154 civils dont 107 au cours du bombardement de Cana de 1996[34].

Le 17 mars 1992, un attentat à la bombe fait 29 morts et 242 blessés à l'ambassade israélienne en Argentine.

Le 18 juin 1994, un attentat à la bombe fait 86 morts et plus de 200 blessés dans un centre culturel juif de Buenos Aires.

L'État argentin a en premier lieu accusé formellement l'Iran et le Hezbollah d'être impliqués, et plusieurs membres de la communauté chiite locale sont arrêtés puis relâchés faute de preuve. La Cour suprême argentine n'a pu valider cette piste. L'enquête a continué, entachée de disparitions de preuves, de pistes ignorées, de vols de documents, de témoins menacés ou acquiss. Parmi les suspects figurent plusieurs anciens membres de la police de la province de Buenos Aires qui, depuis plusieurs années, est impliquée dans de nombreux scandales de corruption. Cependant, le 25 octobre 2006, deux procureurs argentins recommandent à un juge d'ordonner l'arrestation de l'ancien président iranien Hachemi Rafsanjani et de sept autres hauts responsables iraniens, déclarant que "la décision d'attaquer" le centre "avait été prise en 1993 par les plus hautes autorités du gouvernement iranien de l'époque", et ajoutant que le Hezbollah libanais avait été chargé de commettre l'attentat. [35] Le 9 novembre 2006, suivant cette recommandation, le juge fédéral Rodolfo Canicoba Corral lance un mandat d'arrêt international contre M. Rafsandjani et des sept autres personnes et demande l'aide d'Interpol dans cette affaire.

Après le retrait israélien du Liban de juin 2000, une controverse éclate au sujet du secteur dit des fermes de Chebaa. Ce territoire occupé par Israël au cours de la guerre des Six-Jours est reconnu comme syrien par l'ONU et Israël, mais libanais par le Liban, le Hezbollah et la Syrie. Les cartes officielles de l'ONU indiquent que les fermes de Chebaa se trouvent en territoire syrien, mais suite au retrait israélien, la Syrie et le Liban déclarent que ce territoire est libanais. L'ONU ne décide pas du tracé des frontières, mais puisque le gouvernement syrien refuse de notifier à l'ONU la souveraineté du Liban sur ces territoires, l'ONU considère aujourd'hui les fermes de Chebaa comme syriennes. En conséquence, l'ONU considère le retrait israélien achevé, en accord avec les termes de la résolution 425 (1978) .

Le conflit dure toujours entre Israël et le Hezbollah. De temps à autres, ce dernier mène des attaques contre les forces militaires israéliennes dans ce territoire des fermes de Chebaa ou en lançant des roquettes Katioucha sur le nord d'Israël, tandis qu'en représailles les forces israéliennes pénètrent dans l'espace aérien libanais ou bombardent le Hezbollah en territoire libanais.

Le désarmement dans le cadre de la résolution 1559 (2004)

En septembre 2004, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté par 9 voix pour (Allemagne, Angola, Bénin, Chili, Espagne, États-Unis, France, Roumanie, Royaume-Uni) et 6 abstentions (Algérie, Brésil, Chine, Pakistan, Philippines, Russie) [36] une résolution strict, entre autres, le désarmement de la totalité des forces non gouvernementales au Liban («3. Demande que l'ensemble des milices libanaises et non libanaises soient dissoutes et désarmées»). Le Hezbollah fut particulièrement clairement désigné par les diplomates comme concerné, au premier chef, par cette résolution. Le Hezbollah a refusé, à ce jour, tout désarmement. Une partie des forces de l'opposition libanaise anti-syrienne favorables à l'exécution pleine et entière de cette résolution (c'est-à-dire un état libanais souverain) propose un plan de désarmement, que le Hezbollah refuse tant qu'il pense que l'armée libanaise ne peut pas assurer son travail au Sud-Liban. En mai 2005, les tractations se poursuivaient pour inciter le Hezbollah à proposer un plan de désarmement.

La huitième session de la conférence de dialogue visant à parvenir à un accord sur le désarmement du Hezbollah s'est ouverte le 8 juin 2006 à Beyrouth la capitale sur fond de désaccord. Les principaux leaders musulmans et chrétiens estiment que l'armée libanaise ne pourrait répondre face à la puissance militaire israélienne. Le Hezbollah estime être capable de «riposter aux agressions israéliennes contre le Liban» et demande le retrait israélien du secteur des fermes de Chebaa et le retour des Libanais prisonniers en Israël, tandis qu'Israël réclame une sécurisation de sa frontière nord contre toute attaque et le retour de ses soldats faits prisonniers par le Hezbollah.

Participation au gouvernement libanais

Suite aux élections de mai-juin 2005, le Hezbollah obtient 11% des suffrages et le Bloc de la résistance et du développement, auquel il appartient, 27, 4%. Concernant l'équilibre politique intérieur et extérieur, le Hezbollah prône désormais l'entente et le dialogue, sans ingérence extérieure. Son chef, sayyed Hassan Nasrallah, nomme au dialogue et se prononce en faveur d'un «gouvernement d'unité nationale». Fort de ses 14 députés (sur 128), le Hezbollah rejoint pour la première fois le gouvernement le 19 juillet 2005. Il obtient officiellement un ministère sur 24, celui de l'énergie attribué à Mohammad Fneich, ou trois officieusement puisque Faouzi Saloukh et Trad Hamadé, respectivement appelés aux postes de ministre des affaires étrangères et du travail, sont reconnus comme pro-Hezbollah.

Alliance avec les chrétiens du Courant patriotique libre

Le 6 février 2006, le Hezbollah signe un protocole d'entente mutuelle avec le parti chrétien du général Michel Aoun, le Courant patriotique libre. La nouvelle coalition, à laquelle se joignent plusieurs petits partis, se révèle majoritaire en terme de suffrages exprimés lors des élections législatives de 2009, mais reste minoritaire à l'Assemblée nationale en raison du mode spécifique de scrutin.

Conflit israélo-libanais de 2006

Article détaillé : Conflit israélo-libanais de 2006.

Le 12 juillet 2006, le Hezbollah lance une attaque sur une unité israélienne qui effectuait une patrouille de routine. Israël accuse le mouvement chiite d'avoir effectué cette opération sur son territoire alors que le Hezbollah affirme que les soldats attaqués s'étaient infiltrés en territoire libanais. Parmi les soldats du contingent qui composaient cette unité, trois sont tués et deux sont détenus par le Hezbollah. Une autre unité israélienne, tentant de libérer ces deux soldats, rencontrent une forte opposition armée : huit de ses soldats sont tués. Cette opération est dénoncée par Israël comme une «agression» même si la riposte qu'elle a généré, semble pour certains, pré-méditée. C'est en tout cas ce que suggère Georges Monbiot dans The gardian (14 Août 2006). Le journaliste cite ses confrères du San Francisco Chronicle qui rapportent que "plus d'un an (avant l'été 2006), un haut gradé de l'armée israélienne a commencé à faire des présentations sous PowerPoint, sur une base privée, à des diplomates, journalistes et groupes de réflexion étasuniens et autres, du plan de cette opération actuelle en détails révélateurs". Gerald Steinberg, professeur de Science Politique à l'Université de Bar-Ilan, a dit à ce journal que «de l'ensemble des guerres d'Israël depuis 1948, celle (de l'été 2006) était celle pour laquelle Israël s'était le mieux préparé… À partir de 2004, la campagne militaire programmée pour durer à peu près trois semaines ainsi qu'à laquelle nous (avons assistée) (…) avait déjà été bouclée et , depuis un an ou deux, elle avait été simulée et répétée à l'ensemble des niveaux». De même, un "officiel israélien important" a dit au Washington Post que le raid du Hezbollah le 11 juillet 2006 avait apporté à Israël un "moment exceptionnel" pour anéantir cette organisation.

De fait, dès le 12 juillet 2006, l'armée israélienne débute sa plus importante attaque du Liban depuis l'invasion de 1982. Un blocus aérien et maritime total est exercé sur le pays. L'attaque se déroule par voie aérienne essentiellement, avec bombardements quotidiens du Sud du Liban et des quartiers Sud de Beyrouth. Des commandos effectuent des missions ponctuelles, surtout à Baalbeck. Les grands axes routiers sont détruits par le bombardement systématique des ponts.

À la fin du conflit, une grande partie des infrastructures du Liban est détruite, mais le Hezbollah réclame la victoire. Néenmoins après 34 jours de guerre, 1 183 civils libanais sont tués (décompte non définitif), tandis que 160 morts dont 117 soldats sont décomptés en Isræl. Une partie de la population, y compris une partie des chrétiens et des sunnites soutient le Hezbollah par ressentiment anti-israélien. Certaines personnalités libanaises chrétiennes, cependant minoritaires dans la communauté chrétienne comme la journaliste May Chidiac accusent le Hezbollah d'avoir déclenché unilatéralement une guerre désastreuse pour le pays. Le Hezbollah peut cependant s'appuyer sur un allié politique fidèle et de poids : le Courant Patriotique Libre, mouvement fondé par le Général chrétien Michel Aoun pronant un Liban laic et sans corruption. Le CPL et le Hezbollah avaient signé un document d'entente en Février 2006 soit 5 mois avant la guerre. Le soutien des militants du CPL s'est fait jour au cours du conflit, ces derniers ayant monté des centres d'accueil pour les réfugiés du Sud-Liban.

Bouclier humain

Nicolas Sarkozy, George W. Bush, Ehud Olmert mais aussi d'autres dirigeants accusent le Hezbollah d'avoir génèré la guerre de Liban de 2006. Mais cela n'est pas prouvé et semble même partiellement contesté par les organisations humanitaires internationales qui d'autre part accusent Israël des mêmes faits. Dans un rapport rendu public le 4 aout 2006, Human Rights Watch (HRW) attestait que Tsahal était coupable de «crimes de guerre» en prouvant que «le déroulement des attaques dans plus de 20 cas étudiés montre que les défaillances ne peuvent pas être imputées à de simples accidents, ni liées à des pratiques injustifiées du Hezbollah.»[37], [38]

Le 23 juillet 2006, le responsable humanitaire de l'ONU Jan Egeland déclare[39] qu'«Israël viole le droit humanitaire» en bombardant la ville de Beyrouth et , le lendemain, il critique le Hezbollah. Pour M. Egeland, «le Hezbollah doit cesser de se fondre lâchement [... ] parmi les femmes et les enfants. [... ] J'ai entendu qu'ils étaient fiers parce qu'ils avaient perdu particulièrement peu de combattants et que ce sont les civils qui subissent le plus gros [des attaques israéliennes]. Je ne pense pas que quiconque devrait être fier d'avoir plus de morts parmi les enfants et les femmes que les hommes armés.»[40]

Attaque de civils

Le 29 août 2007, Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport[41] dans lequel le Hezbollah est accusé d'avoir visé sciemment les populations civiles israéliennes, quelquefois de l'aveu même de commandants ou de combattants de l'organisation chiite. HRW reproche surtout au Hezbollah d'avoir tiré à l'aveugle en utilisant des roquettes non guidées pouvant s'écraser sur des zones civiles au lieu d'atteindre leurs cibles militaires éventuelles et d'avoir visé des villes comme Karmiel, Nahariya ou Kiryat Shmona qui étaient néenmoins éloignées de toute cible militaire légitime apparente. Le Hezbollah est aussi accusé d'avoir fait usage de bombes à sous-munitions contenant des billes d'acier pouvant tuer ou gravement blesser dans un très large rayon autour de l'impact[42].

Avant la publication du rapport, le Hezbollah a lancé une vive campagne contre HRW par le biais de sa chaîne de télévision Al-Manar. La chaîne a qualifié HRW d'«association américaine greffée de juifs» [43] et des manifestations de plusieurs associations ont entraîné l'annulation de la conférence de presse que l'organisation américaine de défense des droits de l'homme avait prévu de tenir à Beyrouth. Selon Le Monde, la chaîne aurait ainsi un discours teinté d'antisémitisme.

Coup de force en 2008

Le 7 mai à Beyrouth, une démonstration de force du Hezbollah suite à une annonce du gouvernement libanais jugée provocatrice - une enquête sur le réseau de communication du Hezbollah et le limogeage de Wafic Choukair, le chef de la sécurité de l'aéroport de Beyrouth, reconnu comme un proche du Parti de Dieu. -, les partisans de l'opposition bloquèrent plusieurs routes dans Beyrouth dont celles de l'aéroport, provoquant de violents affrontements dans la capitale. Les hostilités qui impliquèrent chiites, sunnites mais également druzes survinrent au terme de plusieurs mois d'une grave crise politique entre la majorité et l'opposition et ont fait plus de 80 morts [44].

Activités à l'internationale

En Argentine

Cinq membres de l'administration iranienne sont formellement accusés par la justice argentine d'avoir commandité en 1994 l'attentat de l'AMIA à Buenos-Aires perpétré par le Hezbollah par mesure de rétorsion contre l'Argentine qui n'avait pas rempli les obligations d'un contrat prévoyant un transfert de technologie nucléaire à Téhéran[45].

En Irak

En juin 2008, les forces américaines annoncent avoir capturé le n°2 de la branche militaire du Hezbollah durant la guerre en Irak en train d'entraîner l'armée du Mehdi[46].

En Égypte

En avril 2009, l'Égypte accuse le Hezbollah de préparer un attentat contre des touristes israéliens dans une station balnéaire du Sinaï. Des membres du Hezbollah ont été arrêtés en territoire égyptien, les services secrets égyptiens affirmant que ces membres avaient en leur possession des explosifs et des armes. Neuf personnes ont été inculpées par un procureur égyptien. Dans un journal d'État, Nasrallah est traité de «criminel qui ne connaît aucun remords» et de «cheikh-singe»[47].

Dans une déclaration faite à la télévision Al-Manar, Hassan Nasrallah déclare qu'une seule personne arrêtée est membre du Hezbollah et qu'il était sur place pour aider les Palestiniens de Gaza (essentiellement faire passer des armes) [48].

Cet épisode est analysé comme un moment important dans la lutte d'influence entre l'Iran chiite et l'Égypte (et l'Arabie saoudite) sunnite au Proche-Orient[47], [49].

Le 28 avril 2010, un total de 26 hommes dont 4 en fuite ont était condamné à des peines allant de la perpétuité à six mois de prison pour avoir projeté des assassinats et planifié des attentats contre des sites touristiques et des navires empruntant le canal de Suez, Nasrallah déclare que"Ces jugements sont un honneur pour ces nobles frères de la résistance"[50]

Au Mexique

Selon le Washington Times[51] et un think-tank français, le Hezbollah aurait noué des contacts avec différents cartels au Mexique pour participer au trafic d'êtres humains et de drogue transitant vers les États-Unis. En dehors de l'intérêt financier, le Hezbollah en profiterait pour introduire clandestinement des activistes sur le sol américain et tenterait d'obtenir pour son compte - et pour celui de l'Iran - des matériels de haute technologie. En échange, les cartels mexicains recevraient armes et entraînement pour ses «sicaires»[52].

Voir aussi

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Emblème des gardiens de la Révolution islamique :
  2. http ://www. publicsafety. gc. ca/prg/ns/le/cle-fr. asp#AIAI
  3. http ://www. state. gov/s/ct/rls/other/des/123085. htm
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