Michel Houellebecq

Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, est un écrivain français né le 26 février 1956 ou en 1958 à la Réunion.



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Michel Houellebecq
Michel Houellebecq à Varsovie (Pologne), le 9 juin 2008
Michel Houellebecq à Varsovie (Pologne), le 9 juin 2008

Nom de naissance Michel Thomas
Activité (s) Écrivain
Naissance 26 février 1956 ou en 1958
La Réunion

Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, est un écrivain français né le 26 février 1956 (acte de naissance) ou en 1958[1] à la Réunion. Ses romans les Particules élémentaires et Plateforme sont reconnus comme précurseurs dans la littérature française, [2] surtout pour sa description, au scalpel mais non sans humour, de la misère affective et sexuelle de l'homme occidental dans les années 90.

Biographie

Son père, guide de haute montagne, et sa mère, médecin anesthésiste, se désintéressent particulièrement vite de lui, alors que naît une demi-sœur. Tout d'abord, ce sont ses grands-parents maternels, en Algérie, qui le prennent en charge. À six ans, il est ensuite confié à sa grand-mère paternelle Henriette, communiste, dont il a adopté le nom de jeune fille comme pseudonyme.

Après avoir été lycéen à Meaux, il suit les classes préparatoires aux grandes écoles au lycée Chaptal de Paris, avant d'intégrer en 1975 l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G). À l'Agro, il fonde l'éphémère revue littéraire Karamazov pour laquelle il rédige quelques poèmes et entame le tournage d'un film intitulé Cristal de souffrance. Il en sort diplômé en 1978 avec une spécialisation (fortuite) en «Mise en valeur du milieu naturel et écologie».

Il sera ensuite élève de l'École nationale supérieure Louis Lumière, en section cinématographe - option prise de vues, dont il sortira avant d'obtenir son diplôme en 1981. Cette même année naît son fils Étienne. Il connaît ensuite une période de chômage, et un divorce qui génèrera une profonde dépression nerveuse.

Il commence en 1983 une carrière en informatique chez Unilog, puis au ministère de l'Agriculture, où il restera trois ans (cette période sera racontée dans Extension du domaine de la lutte) et enfin à l'Assemblée nationale. Il côtoie à cette époque Marc-Édouard Nabe, dont il est voisin d'immeuble. Mais les deux écrivains en devenir ne peuvent que constater leurs divergences esthétiques[3].

Ses deux premiers recueils de poèmes, parus en 1991, passent inaperçus. La totalité des thèmes des ouvrages à venir y sont déjà traités : solitude existentielle, dénonciation du libéralisme à l'œuvre jusque dans l'intimité des individus. Les deux recueils poétiques suivants seront primés (Prix Tristan Tzara 1992 et Prix de Flore 1996), mais c'est par la prose que l'auteur accédera au succès public.

Bibliographie

Michel Houellebecq, Varsovie, 9 juin 2008

Son premier roman Extension du domaine de la lutte est publié par Maurice Nadeau en 1994 après avoir été refusé par de nombreux éditeurs. Il fait de Houellebecq le précurseur d'une génération d'écrivains décrivant la misère affective de l'homme contemporain. Loué sur France Inter par Michel Polac et au cercle de minuit par Laure Adler, le roman rencontrera un succès public relatif (30 000 exemplaires vendus à la sortie des Particules élémentaires, quatre ans après), mais deviendra rapidement "culte". Il est adapté au cinéma en France par Philippe Harel en 1999 ainsi qu'à la télévision danoise par Jens Albinus en 2002.

En 1996, il reçoit le Prix de Flore pour un recueil de poésie. Il racontera les coulisses de cet acte de reconnaissance public, surtout le soutien qu'il semble avoir reçu de Frédéric Beigbeder, dans une nouvelle écrite en 2001, intitulée Je suis un écrivain normal.

Les Particules élémentaires, son roman suivant, provoque un tapage médiatique, dû en partie à l'«exclusion» de son auteur de la Revue Perpendiculaire à laquelle il appartenait, pour incompatibilité d'idées. Ce divorce à l'amiable est beaucoup exploité par l'éditeur Flammarion qui censure la Revue en question (qui n'a jamais reparu depuis) pour mieux permettre à son nouvel auteur phare de répliquer dans la presse et de bénéficier d'une bonne publicité.

A la surprise générale, Les Particules élémentaires n'obtient pas le Prix Goncourt, décerné à Paule Constant pour Confidence pour confidence, roman totalement anonyme que la presse démolira et que Houellebecq jugera «complétement nul». Les Particules élémentaires obtient cependant le Prix Novembre, décerné par un jury dans lequel est présent Philippe Sollers, cité dans le roman. Ce dernier viendra aussi témoigner en faveur de Houellebecq dans le procès de ce dernier à l'occasion de ses déclarations sur l'islam. Houellebecq a partagé avec son traducteur Frank Wynne le prix IMPAC 2002 pour Atomised, la traduction des Particules élémentaires. L'ambiguïté marque fréquemment le signe de l'auteur : décrit-il les idées de ses (anti-) héros, ou les siennes à travers eux ?

Houellebecq a aussi signé les paroles de l'album Présence humaine, proche du style de sa poésie. Il n'hésite pas à chanter ou plutôt parler sur son album, qu'il a aussi interprété lors de quelques concerts accompagné alors du groupe Eiffel.

Il accorde aussi une place majeure à son œuvre d'essayiste. Il est intervenu dans Les Inrockuptibles, Perpendiculaire, L'Atelier du Roman, Immédiatement mais aussi dans la presse internationale.

Michel Houellebecq, après avoir résidé en Irlande pendant plusieurs années, vit aujourd'hui en Espagne, dans le parc naturel de Cabo de Gata-Níjar.

En 2004, Houellebecq a fait l'objet d'un «transfert» de son ancien éditeur, Flammarion, vers les éditions Fayard du puissant groupe Lagardère, avec des apports financiers inhabituels dans l'édition française et l'assurance de voir son roman porté sur le grand écran. Lors de la rentrée littéraire 2005, il occupe, avec son roman La Possibilité d'une île, une grande partie des pages culture des médias, éclipsant les 600 autres livres de la «rentrée littéraire». Cependant, les ventes du livre furent moindres que prévu (300 000 exemplaires vendus contre 400 000 espérés).

Michel Houellebecq travaille en 2007 sur la préproduction du film La Possibilité d'une île, qu'il réalise lui-même avec Benoît Magimel dans le rôle-titre. Lors de sa sortie sur les écrans, en 2008, le film accuse un échec commercial.

En 2008, l'auteur publie Ennemis Publics, une série d'entretiens par e-mails avec Bernard-Henri Lévy.

Controverses

Dans un entretien accordé au magazine Lire suite à la sortie de son ouvrage Plateforme en 2001, Michel Houellebecq reconnait entre autres : «La religion la plus con, c'est quand même l'islam. Lorsque on lit le Coran, on est effondré... effondré. » Il déclare aussi, dans la même interview que les juifs sont plus intelligents et plus intéressants que la moyenne[4]

Il est alors accusé d'«islamophobie» ou de «racisme anti-musulmans» par diverses associations musulmanes. Le MRAP et la Ligue française des droits de l'homme qui dénigrent l'auteur et l'intentent en justice sont déboutées, le tribunal constatant que les propos de Michel Houellebecq relevaient du droit à la critique des doctrines religieuses et considérant que la critique d'une religion ne pouvait s'apparenter à des propos racistes, quant à eux interdits par la loi. [5]

Michel Houellebecq a déclaré[6] la sympathie qu'il avait pour le mouvement raëlien (son roman La Possibilité d'une île en est d'ailleurs inspiré en partie). À la lecture du roman, il apparaît cependant que cette «sympathie» ne se rapporte en aucun cas à une adhésion aux croyances raëliennes, compte tenu de la manière dont sont présentés la secte et son gourou (la description des dirigeants de la secte oscille entre leur ridicule et leur talent pour la manipulation, et le gourou lui-même semble ne pas croire à son propre dogme).

Au printemps 2008, Lucie Ceccaldi, mère de Michel Houellebecq, publie son autobiographie, intitulée L'innocente (ed. Scali). Elle y raconte son enfance, ses engagements et luttes politiques. La couverture médiatique comme les propos tenus par Lucie Ceccaldi en entrevue font d'autre part valoir que cette autobiographie est aussi l'occasion pour son auteur de faire le point sur ses relations avec Michel Houellebecq et de donner sa version des faits, en réaction au portrait que son fils aurait fait d'elle dans Les particules élémentaires[7], [8].

Auteurs ayant des styles apparentés

Œuvres

Cinéma

Réalisateur

Scénariste

Disques

Sur et autour de Michel Houellebecq

Ouvrages sur Michel Houellebecq

Ouvrages et articles sur l'œuvre de Houellebecq

Entretiens avec Michel Houellebecq

Articles de Michel Houellebecq

Notes et références

  1. Denis Demonpion, Houellebecq non autorisé, enquête sur un phénomène, Maren Sell, 2005. Voir aussi [1]
  2. Lire : le magazine littéraire. L'actualité de la littérature française et de la littérature étrangère.
  3. Marc-Édouard Nabe, Le Vingt-Septième livre, Le Dilettante, 2009 : «Houellebecq lui-même me l'avait bien expliqué : – Si tu veux avoir des lecteurs, mets-toi à leur niveau ! Fais de toi un personnage aussi plat, flou, médiocre, moche et honteux que lui. C'est le secret, Marc-Edouard. Toi, tu veux trop soulever le lecteur de terre, l'emporter dans les cieux de ton fol amour de la vie et des hommes !... Ça le complexe, ça l'hu­milie, et par conséquent il te néglige, il te rejette, puis il finit par te mépriser et te haïr... Michel avait raison. Un best-seller a toujours raison. Dire qu'on habitait au 103, rue de la Convention, Michel et moi... Chacun dans un immeuble, face à face. On avait la même adresse !»
  4. Propos recueillis par Didier Sénécal pour le magazine Lire, septembre 2001 [lire en ligne]
  5. Tribunal correctionnel de Paris, 17ème chambre, 22 octobre 2002; Gazette du Palais, 2 octobre 2003, n° 275, p. 14, note Patrice Battistini.
  6. «Houellebecq, le nouvel alibi de Raël», L'Illustré, décembre 2003, Suisse [lire en ligne]
  7. «Michel Houellebecq in the mother of all book battles», Times online, 30 avril 2008 [lire en ligne]
  8. «Ce ne sont pas aventures, ce sont des emmerdements», entrevue par Philippe Delaroche, Lire. fr, avril 2008 [lire en ligne]
  9. Site officiel du film La Possibilité d'une île.
  10. «Iggy Pop to release jazz album indebted to French literature», New Musical Express, 2 mars 2009 [2]

Lien externe

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