Roberto Calderoli

Roberto Calderoli, né le 18 avril 1956 à Bergame, en Italie, est un homme politique italien, populiste, antimusulman, et membre de la Ligue du Nord.



Catégories :

Naissance à Bergame - Personnalité italienne du XXe siècle - Personnalité italienne du XXIe siècle - Personnalité politique italienne - Ministre italien - Critique de l'islam - Islam - Personnalité de la Ligue du Nord - Naissance en 1956

Recherche sur Google Images :


Source image : frankblogspace.blogspot.com
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • roberto calderoli - Soyez informé de toute l'actualité sur roberto calderoli, ... Silvio Berlusconi a demandé vendredi soir la démission de son ministre des Réformes, ... Au cœur d'une polémique depuis son coup de tête contre l'Italien... (source : lci.tf1)
  • Entretien avec Roberto Calderoli, ministre pour la Simplification.... Italie : Roberto Calderoli, n°3 du gouvernement Berlusconi, veut légiférer contre l'... (source : wikio)
  • ... Italie : Roberto Calderoli, n°3 du gouvernement Berlusconi, ... président de la Ligue et récemment appelé ministre de la Réforme (c'est autre... (source : islamisation)
Roberto Calderoli, 2008

Roberto Calderoli, né le 18 avril 1956 à Bergame, en Italie, est un homme politique italien, populiste, antimusulman, et membre de la Ligue du Nord.

De profession, il est un médecin spécialisé dans la chirurgie maxillo-faciale.

Carrière politique

Il est un des dirigeants de la Ligue du Nord, le parti dirigé par Umberto Bossi.

Vice-président du Sénat de 2001 à 2004, il est entré au gouvernement dans le gouvernement de Silvio Berlusconi en juillet 2004 à la place de Umberto Bossi, victime d'un arrêt cardiaque. Il occupa le poste de ministre des Réformes institutionnelles de juillet 2004 au 18 février 2006. Il est l'auteur principal de la controversée loi électorale italienne de 2005.

Il est appelé ministre de la Simplification (des lois) le 7 mai 2008. Tandis qu'il était pressenti pour ce poste ministériel dans le nouveau gouvernement 2008 de Silvio Berlusconi, le 2 mai 2008, le fils du président libyen, Saïd el-Islam tente d'empêcher sa nomination en menaçant l'Italie de «répercussions catastophiques», car il le rend responsable des onze morts lors de la fusillade du 17 février 2006. Deux jours jusque là, le 30 avril 2008, deux coups mortiers ont été tirés contre l'ambassade d'Italie de Sanaa au Yémen.

Scandales et controverses

Il est réputé pour ses nombreuses provocations surtout anti-islamiques.

Castration des délinquants sexuels

En 2002, il préconise, dans ce qui se veut une boutade, la castration pénale des auteurs d'infractions sexuelles d'un coup de ciseaux non stérilisés. Il affectionne d'ailleurs cet instrument chirurgical car il a aussi conseillé à l'ensemble des Italiennes d'avoir en permanence une paire de ciseaux dans leur sac à main pour se défendre des «agressions bestiales des immigrés».

Crise internationale des caricatures de Mahomet

Lors de la Crise internationale des caricatures de Mahomet, il demande au pape Benoît XVI de lancer une nouvelle croisade contre le monde musulman.

Le 14 février 2006, tandis qu'il est ministre de la Réforme, Roberto Calderoli annonce qu'il a commandé des T-shirts portant les caricatures de Mahomet : «Je me suis fait confectionner des T-shirts avec les caricatures contestées par l'islam et je vais les porter dès actuellement. Je suis prêt à en offrir à qui me le demandera». Selon lui cette initiative est un appel au dialogue : «Je ne qualifierais pas cette initiative de provocation. Plutôt une invitation au dialogue.» Cependant il a jugé particulièrement sévèrement les réactions violentes des manifestants : «Il faut en finir avec cette fable qu'il faut rechercher le dialogue avec ces gens-là. Ils veulent nous humilier. Un point c'est tout. Heureusement qu'en Europe, il y a toujours des dirigeants comme le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel qui disent que nous, Européens, n'abandonnerons pas nos modèles de vie. Parce qu'il faut en finir avec cette tendance à baisser les pantalons et avec les distinctions hypocrites entre islam terroriste et islam pacifique»»[1].

Le 16 février 2006, il suscite un scandale international après avoir déboutonné sa chemise devant les caméras lors du journal télévisé de 20 heures sur la première chaîne de la Rai, et laissé apparaître un t-shirt reproduisant un des dessins hostiles au prophète Mahomet et publiés dans le quotidien danois Jyllands Posten.

Le 17 février 2006, à Benghazi, une violente manifestation composée d'un millier de manifestants dégénère, le consulat est incendié. Les policiers libyens sont obligés d'ouvrir le feu pour protéger le consul d'Italie menacé de lynchage. Dès le soir, afin d'apaiser la situation Silvio Berlusconi demande la démission de Roberto Calderoli. Ce dernier accepte de se démettre au terme d'une réunion extraordinaire de la direction de la Ligue du Nord au domicile de Umberto Bossi près de Varese. Il a ainsi expliqué : «J'ai remis mon mandat au président Berlusconi par sens des responsabilités et non parce que cela m'a été demandé par la majorité et par l'opposition. Je ne veux pas permettre la poursuite de la honteuse instrumentalisation faite contre moi et contre la Ligue du nord, y compris par des membres de la majorité» [2].

Le 18 février 2006, face aux reproches qu'il subit, il déclare au journal Corriere della Sera : «Je ne me sens pas responsable de ces morts. [... ] Je n'ai jamais voulu offenser la religion musulmane. Mais au cours des dernières semaines, nous avons assisté à des manifestations d'une violence inouïe dans de nombreux pays musulmans contre les représentations de pays occidentaux qui ont culminé avec l'assassinat d'un prêtre et le massacre de sœurs et de civils, coupables d'avoir une autre religion que l'islam. Cette véritable attaque contre l'Occident me préoccupe énormément et devrait aussi préoccuper ceux qui sont chargés de gouverner» [3], [4].

Équipe de France

Il se fait de nouveau remarquer le 12 juillet 2006, en affirmant que l'Italie a «battu une équipe qui, pour obtenir des résultats, a sacrifié son identité en alignant des nègres, des musulmans et des communistes.». [5] Il a salué le titre de champion du monde comme «une victoire de l'identité italienne, d'une équipe qui a aligné des Lombards, des Napolitains, des Vénitiens et des Calabrais et qui a gagné contre une équipe de France qui a sacrifié sa propre identité en alignant des noirs, des islamistes et des communistes pour obtenir des résultats.»

Après avoir reçu les protestations de l'ambassadeur de France en Italie, Calderoli refuse de présenter ses excuses et explique «lorsque je dis que l'équipe de France se compose de noirs, d'islamistes et de communistes, je dis une chose objective et évidente. (... ) La France est une nation multiethnique, vu son passé colonialiste, ce dont je ne serais pas fier. Mais ce n'est pas ma faute si certains sont restés perplexes devant une équipe qui a aligné sept noirs sur onze joueurs, si Barthez (le gardien de but) chante l'Internationale au lieu de la Marseillaise et si certains préfèrent la Mecque à Bethléem[6]

Accords de Schengen

À peine appelé ministre de la Simplification, il déclare le 14 mai 2008 : «Le cadre européen est en train de se modifier. Le traité de Schengen a été décidé entre des États qui avaient des caractéristiques identiques, il y avait une certaine homogénéité objective, on n'imaginait pas alors l'entrée dans l'Union européenne d'autres États. C'est une chose d'évoquer la France, l'Autriche, l'Allemagne. Tout autre chose, franchement, parler de la Roumanie.»[7]

Autres

Après l'acceptation par la Suisse de l'Initiative populaire «Contre la construction de minarets», il a déclaré que le signal lancé était clair, qu'il s'agissait non seulement d'un non aux minarets mais d'un oui aux clochers[8].

Sources

  1. «Un ministre de Berlusconi porte des T-shirt avec les caricatures de Mahomet», La Croix, 14.02.06
  2. (fr) «Berlusconi limoge un ministre accusé d'avoir offensé l'islam», La Croix, 16.02.06
  3. (fr) «Un ministre de Berlusconi démissionne», TF1 News, 18.02.06.
  4. (fr) «Démission et suspension de ministres après une manifestation meurtrière contre le consultat italien en Libye», Le Monde, 18.02.06
  5. 24 Heures - 24 heures, le quotidien vaudois
  6. RDS - Un populiste italien jette de l'huile sur le feu
  7. Devant les journalistes du palais Madama, Sénat de la République. Agr
  8. Le Temps, La Ligue du Nord applaudit, par Eric Jozsef, 1 décembre 2009, p. 6

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Roberto_Calderoli.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 25/05/2010.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu