Dhimma
Le terme dhimma appartient au vocabulaire technique du droit musulman et sert à désigner généralement, en pays d'islam, le régime juridique auquel est soumis un non-musulman.
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- Bonsoir Slimane... ce que tu dis est juste... la Dhimma est liée à ..... as écris que pour toi la Dhimma imposée aux non > musulmans et plus... (source : dafina)
Le terme dhimma (arabe : ḏimma, ???) appartient au vocabulaire technique du droit musulman et sert à désigner généralement, en pays d'islam, le régime juridique auquel est soumis un non-musulman (dhimmi).
Étymologie
Le mot apparait dans une seule sourate, «La repentance» (at-tawbah), du Coran[1], qui vilipende les polythéistes qui n'honorent pas les liens familiaux ni les engagements pris (dhimma). Le terme renvoie à la notion d'obligation d'un débiteur à son créancier ainsi qu'à celle de capacité de jouissance.
Il est repris dans différents hadiths[2] qui appuient cette notion de lien contractuel impliquant protection et obligation qui formera l'expression «ahl adh-dhimma» (les gens de la dhimma), désignant les communautés ou individus non-musulmans auxquels, pour peu qu'ils respectent la domination musulmane et une série d'obligations, la Loi musulmane accorde le bénéfice d'une forme de convention indéfiniment reconduite.
Droit musulman
La tradition musulmane attribue au pacte d'Umar[3] la définition des clauses de la dhimma dont les obligations sont exactement codifiées dans la jurisprudence musulmane (fiqh). La plus ancienne version conservée de ce pacte ne date que du XIIe siècle et les chercheurs suggèrent qu'il aurait été élaboré au IXe siècle, à l'époque du calife Jafar al-Mutawakkil (847 à 861), visant à légitimer un état de fait comparé aux populations vaincues.
L'application de ces lois sera aléatoire suivant les lieux et les périodes, suivant les crises ou des périodes plus calmes qui traverseront l'aire à domination musulmane.
Notes et références
- ↑ La sourate 9, versets 8 à 10 sur Wikisource, traduction de Mouhammad Hamidullah
- ↑ qui utilisent les expressions «dhimma de Dieu», «dhimma de Dieu et de son Prophète» ou encore «dhimma de l'ensemble des musulmans».
- ↑ Omar ibn al-Khattab, régne de 634 à 644
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- Youssef Courbage et Philippe Fargue, Chrétiens et juifs dans l'islam arabe et turc, éd. Payot et Rivage, 2004
Sources
- Françoise Micheau, article Dhimma, Dhimmi, in Dictionnaire du Coran, Mohammad Ali Ammir-Mœzzi (dir), éd. Robert Laffont, 2007, pp. 215, 216
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