Chahada

La chahada ou shahada qui veut dire «attestation» ou «témoignage de foi» en arabe, est le premier des piliers de l'islam.



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Définitions :

  • L'un des piliers de l'islam, qui consiste à faire la confession de foi musulmane : «Je témoigne qu'il n'y a pas de dieu sinon Allah et que... (source : fr.wiktionary)

La chahada ou shahada (chahâda ou shahâda) (arabe : ????? [šahādaʰ], témoignage) qui veut dire «attestation» ou «témoignage de foi» en arabe, est le premier des piliers de l'islam. Elle est directement liée au principe de l'unicité de Dieu.

Cette profession de foi musulmane est particulièrement brève : ???? ?? ?? ??????? ???? ???? ? ?? ????? ???? ???? (Achhadou an lâ ilâha illa-llâh, washadou ana muhammadun rasûlu-llâhi), pouvant se traduire par «Je témoigne qu'il n'y a de vraie divinité que Dieu et que Mahomet est Son messager.»

Version auditive (en arabe)  : Prononciation du titre dans sa version originale

Effectivement, attester «qu'il n'y a pas de divinité digne d'être adorée si ce n'est Dieu» implique que l'acte doit être accompli sincèrement pour Dieu seul, en ne dédiant aucun type d'adoration pour autre que lui, car il incombe que toute adoration doit être accomplie sincèrement pour son visage.

Elle consiste pour le croyant, en toute connaissance de cause et non sous la contrainte, à accepter et proclamer deux choses : tout acte d'adoration ne doit être dirigé que vers Dieu seul ; et Mahomet est le messager de Dieu, et doit pour cela être suivi. De même, l'attestation «que Mahomet est le messager de Dieu» implique le suivi absolu du messager de Dieu. En somme, tout acte doit être effectué sincèrement pour Dieu, tout autant qu'il doit être en conformité et en concordance avec les enseignements de Mahomet.

La formule arabe Lâ ilâha illa-llâh contient un sous-entendu. Le mot ilâh veut dire une divinité à laquelle on voue un culte (du verbe alaha, «adorer»). Le mot s'applique à une divinité qui est reconnue être adorée à tort ou à raison ainsi le Coran parle de Âlihah (pluriel de ilâh) pour désigner les divinités des polythéistes. On ne peut par conséquent penser que Lâ ilâha illa-llâh affirme l'inexistence d'autre âlihah, mais plutôt l'illégitimité du culte qui leur est voué.

Ainsi, comme l'ont souligné plusieurs oulémas, Lâ ilâha illa-llâh veut dire Lâ ma'bûda bih'aqqin illa-llâh : «nul n'est légitimement adoré à part Dieu».

Généralement, cette formule est récitée à l'oreille droite des nouveau-nés, accompagne ensuite tout musulman durant sa vie, et enfin est prononcée une dernière fois au chevet des mourants. Un hadith considèrerait même une personne dont la dernière parole est la profession de foi (en appliquant ses conditions) comme promise au paradis.

Dans le cadre d'une initiation à l'islam, il faut apprendre la chahada, en premier lieu dans sa langue natale puis en arabe, mais aussi l'ablution indispensable pour la prononcer. Puis, réciter en arabe la profession de foi avec l'intention d'embrasser l'islam, en comprenant et en acceptant le sens de cette religion et de ce qu'elle implique.

Proclamer que Dieu est unique fut une réaction aux nombreux cultes polythéistes que connaissait La Mecque au VIIe siècle, mais également envers le concept de la Trinité de la religion chrétienne, que Mahomet considérait comme un polythéisme déguisé (shirk).

Croyez par conséquent en Dieu et en Ses messagers.
Et ne dites pas : «Trois» ;
Cessez ! Ce sera mieux pour vous.
Allah n'est qu'un Dieu unique.
Il est trop glorieux pour avoir un enfant.
Le Coran (IV; 171)

La réciter sincèrement ne suffit cependant pas à y conduire le croyant au terme de sa vie. Elle ne fait que le sortir de sa condition de réprouvé, c'est-à-dire de pécheur exclu par Dieu du nombre des élus.

Pour gagner le paradis, le musulman doit aussi respecter les quatre autres piliers ou obligations canoniques que prescrit le Coran. Cependant, Dieu peut pardonner à ceux qui abandonnent certains piliers (hormis selon certains avis la salât ou la zakât) pourvu que ces personnes reconnaissent l'obligation de ceux-ci.

Le mot chahada est à rapprocher du mot arabe chahîd qui veut dire «témoin», comme le mot grec μαρτυρος [marturos].

Les conditions de la Chahada

La profession de foi, pour qu'elle soit acceptée, exige certaines conditions principales :

La chahada dans le Coran

La chahada n'est pas formalisée comme telle dans le Coran. Plusieurs versets exposent son contenu. Son commencement l'est clairement au Chapitre (Sourate) 37, verset 35 qui signifie : " Lorsque on leur disait : " Point de divinité à part Dieu", ils se gonflaient d'orgueil, etc. " On peut ajouter le Chapitre 4, verset 136 qui signifie : "Croyez en Dieu et en son Prophète, au Livre qu'Il a révélé à son Prophète, au Livre qu'Il a révélé jusque là. Quiconque ne croit pas en Dieu, à ses Anges, à ses Livres, à ses prophètes et au Jour dernier, se trouve dans un profond égarement".

S'ajoutent d'autres versets, par exemple : Chapitre 49, verset 15 qui signifie :

«Les vrais croyants sont uniquement ceux qui croient en Dieu et en Son messager, qui ensuite ne doutent point ….»

Chapitre 7 verset 158 qui signifie :

«Dis (ô Mahomet)  : «O hommes ! Je suis pour vous tous le Messager de Dieu, à qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part lui. Il donne la vie et il donne la mort. Croyez par conséquent en Dieu, en son messager, le Prophète illettré qui croit en Dieu et en ses paroles. Et suivez-le pour que vous soyez bien guidés.»

Chapitre 3 verset 18 :

«Dieu atteste, et aussi les anges et les doués de science, qu'il n'y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage !»

Relevons que le serment de la femme croyante dans le Coran est bien plus strict et précis que la chahada :Chapitre 60, verset 12 : " Ô Prophète! Lorsque les croyantes viennent te prêter serment d'allégeance [et en jurent ] qu'elles n'associeront rien à Dieu, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçoit leur serment d'allégeance, et implore le pardon d'Allah pour elles". Etc.

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 25/05/2010.
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