Manat

Manat ou Manāh était une déesse du destin vénérée en Arabie à l'époque pré-islamique. Manat est mentionnée dans le Coran avec les deux autres grandes déesses Allat et Uzza ...



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Manat[1] ou Manāh était une déesse du destin vénérée en Arabie à l'époque pré-islamique. Manat est mentionnée dans le Coran avec les deux autres grandes déesses Allat et Uzza :

«Que pensez-vous d'al-Lat et al-'Uzzâ

et de l'autre, Manât, la troisième
Aurez-vous le garçon et Dieu la fille

Quel inique partage ![2]»

Ces versets sont à l'origine de l'histoire dite des versets sataniques.

Ce qu'on sait de Manat provient principalement du Livre des idoles de Hicham ibn al-Kalbi. Elle aurait été l'aînée des trois "filles du dieu" (certainement Houbal) qui semblent avoir été objets d'un culte fervent à la Mecque : Allat, Manat et Uzza. Les Nabataéens lui rendaient aussi un culte sous le nom de Manawat ou Manawatu et l'identifiaient à Némésis, mais en faisaient, selon Julius Wellhausen, la mère d'Houbal.

Sa statue était érigée au bord de la mer aux environs d'al-Mushallal à Qudayd, entre Médine et la Mecque. Les habitants de ces deux villes mais aussi les Aws et les Khazraj lui présentaient des offrandes et lui faisaient des sacrifices. Des enfants étaient prénommés Abd-Manāh and Zayd-Manāh.

Les Aws et les Khazraj, tribus arabes de Yathrib (actuelle Médine) avaient coutume de se rendre en pèlerinage dans des lieux déterminés où ils veillaient. À leur retour, ils visitaient le lieu de culte de Manat où ils se rasaient la tête avant de rentrer chez eux. Sans ce rite le pèlerinage n'était pas complet. Certains Arabes prenaient «Manat du lieu sacré de Khazraj» comme témoin de leurs serments.

La huitième année de l'Hégire, où il remporta la victoire définitive sur le reste des Quraysh, Mahomet, ayant quitté Médine depuis quatre ou cinq nuits, aurait envoyé Ali détruire l'idole et s'emparer de ses trésors, au nombre desquels se trouvaient deux épées (Mikhdham et Rasūb), offrandes d'al-Harith ibn-Abi-Shamir al-Ghassāni, roi de Ghassān. Le Prophète les offrit à Ali. L'une d'elles serait par conséquent peut-être sa célèbre épée Dhu'l Faqār.

Notes et références

  1. Manat, en arabe manāt, ????, le destin
  2. Le Coran, «L'Étoile, LIII, 20-23» ( (ar) ‎?????‏)

Annexes

Articles connexes : Uzza, Allat et Houbal.

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