Chérif

Un chérif est un descendant de Mahomet par sa fille Fatima et l'un de ses deux petits-fils, al- Hassan ben Ali et al- Husayn ben Ali.



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Un chérif (arabe : ???? šarīf, pl. ????? šurafāʾ, ou ?????, ʾašrāf, «noble ; respectable ; descendant du prophète») est un descendant de Mahomet par sa fille Fatima et l'un de ses deux petits-fils, al-Hassan ben Ali et al-Husayn ben Ali.

En arabe, le pluriel de «chérif» est chorafa / chorfa ou achrâf cette forme du pluriel sert à désigner surtout les nobles des grandes dynasties arabes, c'est-à-dire les familles omeyyades, abbassides et alides.

Au Maroc

Au Maroc, les dynasties idrissides, alaouides et saadiennes sont toutes composées de chérifs.

Idris Ier (Moulay Idriss) est l'arrière petit-fils de Ali ibn Abi Talib et de Fatima Zahra, fille de Mahomet et de Khadija. Idris Ier s'est échappé au Maroc pour fuir le massacre de sa famille par les Abbassides en 786. En 788, il fut accueilli par les berbères de la région de Walili (Volubilis), ville fondée par les romains près de Meknès. Il a fondé Fès. Il est mort empoisonné, selon la rumeur par un serviteur envoyé par le calife Haroun al-Rachid en 791, laissant sa femme Kenza enceinte. Son fils Idriss II accède au trône à l'âge d'onze ans. Son tombeau se trouve à Moulay Idriss Zerhoun, village à flanc de montagne près des ruines de Volubilis.

Les chorafa idrissides vivent au Nord du Maroc ainsi qu'à l'Ouest de l'Algérie : Ouazzane, Tanger, Taza, Melilla, Oujda et Tetouan au Maroc, Tlemcen, Ain Temouchent, Sidi-Bel-Abbès, Mostaganem, Mascara, Chlef, Relizane et Oran en Algérie. Fès reste leur capitale culturelle et spirituelle.

Le Maroc s'est nommé Empire chérifien jusqu'à l'indépendance.

En Iran

En Iran, les mollahs qui sont aussi chorfas portent un turban noir, tandis que les autres n'ont droit qu'à un turban blanc. Ils portent le titre de seyyed[1].

Notes et références

  1. En persan : seyyed ????, «descendant du prophète; seigneur»

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