Saoum

Le saoum ou sawm sert à désigner le jeûne pratiqué durant le mois de ramadan, quatrième pilier de l'islam. Ce mot n'est pas utilisé dans le monde malais, où on emploie le mot malais puasa, d'origine sanscrite.



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  • Le " saoum" est le terme employé dans le Coran pour désigner le jeûne pratiqué... qui devront nourrir une personne démunie pour chaque jour de jeûne manqué..... En plein mois du ramadan. «Le frère de l'une d'elles est entré et leur a... (source : comlive)
  • Le saoum est respecter par tout les musulmans que je connais... après t'auras tout le temps pour rattraper les jours que tu as mangé.... pilule au cours du ramadan par conséquent elle jeûne tout le mois de ramadan sans problème.... (source : forum.momes)
  • Chez les Chrétiens, la période de jeûne nommée Carême dure 40 jours... Chez les musulmans le Saoum est le 4ème pilier de l'Islam. Pendant un mois, les fidèles s'abstiennent de manger, boire, fumer et d'avoir des relations sexuelles de ... (source : orient-express-mag)

Le saoum ou sawm (arabe : ???? [ṣawm], jeūne) sert à désigner le jeûne pratiqué durant le mois de ramadan, quatrième pilier de l'islam. Ce mot n'est pas utilisé dans le monde malais (Brunei, Indonésie, Malaisie, Singapour), où on emploie le mot malais puasa, d'origine sanscrite.

Le jeûne consiste à s'abstenir de manger, de boire, de fumer et d'avoir des relations sexuelles depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil :

«mangez et buvez jusqu'à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l'aube du fil noir de la nuit. Jeûnez, ensuite, jusqu'à la nuit.»

— Le Coran (II; 185)

La personne qui jeûne est aussi supposée réciter de mémoire ou lire le Coran dans son intégralité au cours de ce mois, pour reproduire ce qui se faisait du vivant de Mahomet. Des prières spéciales, les tarawihs, sont pratiquées par les fidèles durant ce mois.

Le ramadan, qui sert à désigner un mois du calendrier musulman, se veut une période de recueillement : le jeûne une occasion de partager la situation des indigents. Il se veut aussi un mois joyeux : le jeûne doit être accepté comme un bienfait et non comme une contrainte.

Le jeûne de Ramadan

C'est le quatrième pilier de l'islam.

C'est une obligation pour les musulmans. Ce devoir a été révélé au mois de châban de la seconde année après l'Hégire par ce verset :

«Ô vous qui croyez, le jeûne [as-Siyâm] vous est prescrit comme il l'a été à ceux qui vous ont précédé, ainsi atteindrez-vous la piété.»

— Coran 2 :183 (chapitre 2 Al-Baqarah, verset 183)

Il fait partie des pratiques principales de l'islam. Les musulmans se réjouissent de son approche : c'est le mois des bienfaits, des actes d'obéissance et des bénédictions. C'est dans la tradition musulmane le meilleur mois de l'année, qui contient la meilleure des nuits, laylatou al-qadr (la nuit du destin), pendant laquelle les musulmans prient et lisent le coran, dans la mesure où il est dit que les souhaits exprimés au Seigneur avec foi sont exaucés au cours de cette nuit, par la volonté de Dieu.

Pour les musulmans, jeûner, c'est s'abstenir au cours de la journée de ce qui rompt le jeûne (nourriture quelconque, boissons, violence physique ou verbale, relations sexuelles, consommation de tabac, etc... ) sont interdites de la pointe de l'aube jusqu'au coucher du soleil, en ayant fait l'intention la veille (en niya). C'est une obligation pour tout musulman pubère qui en a les moyens physiques, mentaux et matériels. Ainsi, toute personne ne répondant pas à ces critères est dispensée de cette pratique, jusqu'à son rétablissement éventuel. Jeûner, c'est aussi s'évertuer à maîtriser ses membres pour les empêcher de commettre des actes blâmables au vu de la morale et du droit islamique. C'est en particulier faire tout son envisageable pour que ses actes ne soient source d'aucune nuisance pour les créatures de Dieu, qu'elles soient humaines ou non, musulmanes ou non musulmanes, et qu'on soit, à travers ses faits et gestes, ses regards et ses paroles, vecteur de la miséricorde de Dieu pour l'univers.

Spirituellement, le jeûne du corps doit conduire au jeûne du cœur, c'est-à-dire que le musulman doit travailler sur lui-même pour développer en lui ses qualités telles que bonté, bienveillance, patience, persévérance, justice, solidarité, fraternité... et diminuer et supprimer en lui ses défauts tels que égoïsme, individualisme, hypocrisie, médisance, jalousie...

Détermination du début du mois

Pour les musulmans, le jeûne du mois de Ramadan devient obligatoire dans l'un des deux cas suivants :

  1. quand le mois de châban a atteint trente jours.
  2. quand le croissant de lune du mois de Ramadan (al hilal) est aperçu, la nuit précédant le trentième jour de châban, conformément à la parole de Mahomet (rapporté par Al-Boukhari et Mouslim) «Jeûnez à la vue du croissant et interrompez le jeûne à la vue du croissant et si l'observation est gênée par des nuages par exemple, poursuivez le compte de châban à trente jours».

Celui qui a vu le croissant de lune de Ramadan doit jeûner et il est devenu un devoir de jeûner à celui qui ne l'a pas vu mais a été informé par un musulman juste, libre, et qui n'est pas connu comme étant menteur. Cependant, quand il y a un désaccord sur le premier jour de jeûne comme c'est fréquemment le cas, il faut suivre la majorité des musulmans.

La détermination du début et la fin du mois de ramadan par le calcul astronomique reste un sujet de débat, car pour les uns, il ne faisait pas partie de la tradition prophétique; (voir Sciences et techniques islamiques sur l'apport des scientifiques arabo-musulmans a l'Astronomie au Moyen Âge).

Obligations du jeûne

Pour les musulmans, les obligations de jeûne sont au nombre de deux :

  1. L'intention de jeûner, formulée sincérement en son for intérieur
  2. L'abstinence des choses qui rompent le jeûne : depuis la naissance de l'aube véritable jusqu'au coucher du soleil.

Cependant, il est autorisé à certaines personnes de reporter le jeûne ou de ne pas avoir à l'effectuer :

  1. La femme en période de menstruations ou de lochies et la femme enceinte.
  2. Le voyageur peut décider de le reporter à condition que la distance à parcourir autorise le raccourcissement de la prière.
  3. Le malade : il peut rompre le jeûne en raison d'une maladie dont on craint son aggravation ou sa prolongation à cause du jeûne.

La règle est qu'en aucun cas le jeûne ne doit mettre en danger la santé de la personne

  1. Les personnes âgées faibles.
  2. Les enfants impubères.

Précautions préalables aux causes de rupture du jeûne

Tout en mentionnant différents motifs de rupture du jeûne, les théologiens musulmans ont insisté sur plusieurs précautions à prendre. Plusieurs excuses empêchent d'appliquer le décret d'annulation du jeûne, surtout :

Causes de rupture du jeûne

Selon le droit musulman, voici les causes de rupture de jeûne :

Réparation et expiation

Une personne qui a rompu un jour de jeûne du mois de ramadan avec excuse valable doit procéder à une réparation pour chaque jour non jeûné, au choix :

Une personne qui a rompu un jour de jeûne du mois de ramadan sans excuse valable doit procéder à une expiation pour chaque jour non jeûné, au choix :

L'objectif de ce mois

Le mois de ramadan est néenmoins pour un musulman plus qu'un jeûne, c'est un mois de recueillement, de compassion envers les personnes les plus pauvres. C'est le mois du pardon et du jeûne. Siam, en arabe, veut dire s'abstenir, se retenir de. Appliqué à la religion, le mot a pris le sens de renoncer par piété à tout ce qui est reconnu comme étant susceptible de rompre ou de diminuer le jeûne, c'est-à-dire de manger, boire, avoir des rapports intimes, un mauvais caractère ou comportement et cela depuis la naissance de l'aube jusqu'au coucher du soleil.

Durant ce mois, les sunnites du monde entier se recueillent pour effectuer les prières (surérogatoires) dites de tarawih.

Selon Abu Hurayra : «Que celui qui a l'intention de jeûner un jour, ne dit ni de grossièretés ni d'obscénités. Si quelqu'un l'injurie ou l'attaque qu'il répète : "Je suis en jeûne"».

L'abandon du jeûne de Ramadan

Selon l'unanimité des théologiens musulmans, la personne qui abandonne volontairement et sans excuse valable le jeûne du mois de ramadan tout en reconnaissant son obligation est dans le péché. Cependant, elle reste malgré tout musulmane, au contraire de certaines idées reçues, tant qu'elle considère le jeûne comme étant religieux (à destination de Dieu). Au contraire, ceux considérant le jeûne seulement culturel (pour respecter les valeurs respectant les traditions et familiales, par exemple, mais sans but religieux) et même s'ils le pratiquent idéalement, ne sont pas musulmans.

Le jeûne de Ramadan et l'abandon de la prière

Les théologiens musulmans mettent en garde contre le statut du jeûneur qui ne pratique pas la prière : énormément d'entre eux avancent que le jeûne du mois de ramadan sans la prière, qui est le deuxième pilier principal de l'islam et qui doit être catégoriquement respecté, n'est pas méritoire. Une autre erreur est aussi de prier seulement au cours du mois de Ramadan et de s'arrêter ou de la négliger ensuite : les oulémas ont aussi mis en garde contre ce comportement qui rendrait le jeûne de Ramadan plus important que la prière, tandis que ce n'est pas le cas.

Notions sur le jeûne

Voici quelques brèves notions sur le jeûne, sa position juridique, les différentes catégories de personnes face au jeûne, les choses qui l'invalident et d'autres informations utiles.

  1. Le jeûne : c'est un acte d'adoration voué à Allah qui consiste en l'abstinence de toute chose l'invalidant, dans la période allant de l'aube jusqu'au coucher du soleil ;
  2. Le jeûne est un des piliers de l'islam ;

Les catégories de personnes face au jeûne

  1. Le jeûne est une obligation pour tout musulman adulte, ayant atteint l'âge de la puberté, sain d'esprit, qui en est capable physiquement et résidant (non voyageur).
  2. Le nouveau converti n'a pas à rattraper le jeûne qu'il a manqué avant sa conversion.
  3. L'enfant impubère n'est pas tenu de jeûner. On peut l'inciter à le faire pour qu'il s'y habitue.
  4. L'handicapé mental ne jeûne pas quel que soit son âge et ne doit pas faire manger un nécessiteux. Il rentre dans la même catégorie que la personne âgée sénile et la personne qui n'est pas saine d'esprit.
  5. Celui qui est incapable de jeûner à cause de la vieillesse, ou d'une maladie incurable, ce dernier est tenu de faire manger un pauvre pour chaque jour de jeûne manqué.
  6. Le malade dont on espère la guérison, ne jeûne pas si cela lui est pénible ; mais il compense après sa guérison par un même nombre de jours de jeûne.
  7. La femme enceinte et la nourrice, si le jeûne leur est pénible à cause de la grossesse ou de l'allaitement, ou par crainte pour la santé de leur enfant, peuvent ne pas jeûner ; elles compensent alors les jours perdus une fois que le jeûne leur sera devenu plus facile et qu'elles ne craignent plus pour leur enfant.
  8. Les femmes en période de menstrues ou postnatale n'ont pas à faire le jeûne et elles sont tenues de récupérer les jours manqués après leur période.
  9. Celui qui est dans l'obligation de rompre le jeûne pour sauver quelqu'un de la noyade ou d'un incendie, qu'il le fasse ; il compensera ce jour ensuite.
  10. Le voyageur a le choix entre jeûner ou non. Mais il est obligé de compenser les jours manqués, que le voy­age soit occasionnel (ex : al-‘Umra) ou en permanence, comme les chauffeurs routiers, les chauffeurs de bus ou de taxis. Ceux-ci peuvent rompre leur jeûne, s'ils le désirent, tant qu'ils se trouvent dans un pays étranger.

Exceptions à la règle

Il n'est pas reconnu comme nul le jeûne de celui qui le rompt par oubli, par ignorance ou par contrainte selon la parole d'Allah (traductions approximatives du sens)  :

«... Seigneur, ne nous punit pas des fautes commises par oubli ou par erreur... Seigneur, ne nous charge pas de ce que nous ne pouvons supporter...»

— Le Coran, La Vache II; 286

«... Sauf celui qui y a été contraint tandis que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi...»

— Le Coran, Les Abeilles, XVI; 106

«... Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément…»

— Le Coran, Les Coalisés, XXXIII; 5

  1. Si quelqu'un oublie et vient à manger ou à boire, son jeûne est correct car il a agi par oubli.
  2. Et s'il vient à manger ou boire en croyant que le soleil est couché ou qu'il fait toujours nuit, son jeûne est valable car il l'a fait par ignorance.
  3. Et s'il se rince la bouche et qu'il avale de l'eau involontairement, son jeûne n'est pas interrompu car son acte n'est pas intentionnel.
  4. Et s'il se lève le matin en état d'impureté rituelle (Janâba), son jeûne est correct car c'est contre sa volonté.

Les huit choses qui invalident le jeûne

  1. Le rapport sexuel durant la journée
  2. L'éjaculation volontaire
  3. L'absorption de nourriture ou de boisson ou fumer
  4. L'injection de médicaments nourrissants avec lesquels on peut se passer de nourriture ou de boisson. Quant aux autres sortes d'injections qui ne fonctionnent pas comme substituts de nourriture ou de boisson, elles ne rompent pas le jeûne, qu'elles soient par injection intraveineuse ou intramusculaire.
  5. La transfusion sanguine.
  6. L'écoulement du sang des menstrues et les saignements post-natals.
  7. L'extraction du sang par ventouse (Al-Hijâma) ou par n'importe quel autre moyen. Par contre, si le sang sort naturellement, par saignement du nez par exemple, ou après l'extraction d'une dent, le jeûne est valide et correct.
  8. Le vomissement forcé, délibéré ; si le vomissement est involontaire, le jeûne n'est pas rompu.

Quelques informations utiles

  1. Il est permis au jeûneur de nouer son intention pour le jeûne même s'il est en état d'impureté rituelle, puis, de se laver après le lever du jour.
  2. Il est du devoir de la femme dont les règles ou la période postnatale se sont interrompues avant l'aube, de jeûner, même si elle ne se lave qu'après le lever du jour.
  3. Il est permis au jeûneur de se faire extraire une dent, de soigner ses blessures ou de se mettre des gouttes dans les yeux ou les oreilles. Son jeûne est correct même s'il ressent le goût de ces médicaments dans sa gorge.
  4. Il est permis au jeûneur d'utiliser le cure-dent (Siwâk) à longueur de journée ; le Prophète le faisait.
  5. Il est permis d'atténuer les effets de la chaleur et de la soif en s'aspergeant d'eau, en prenant une douche ou en s'exposant à l'air conditionné.
  6. Le jeûneur peut utiliser l'inhalateur pour soulager ses crises d'asthme.
  7. Il est permis au jeûneur de se mouiller les lèvres si celles-ci sont sèches ou bien de se rincer la bouche à condition qu'il ne gargarise pas.
  8. Parmi les traditions de Mahomet concernant le jeûne, est de retarder le repas du Suhûr juste avant l'aube et de hâter la rupture (Al-Iftâr), immédiatement après le coucher du soleil. Rompre le jeûne peut se faire avec des dattes fraîches, sinon avec des dattes sèches ou en buvant quelques gorgées d'eau ; si le jeûneur n'en trouve pas, qu'il prenne n'importe quelle nourriture licite, et enfin, s'il ne trouve totalement rien à manger, qu'il fasse l'intention de rompre son jeûne dans son cœur jusqu'à ce qu'il trouve de quoi manger.
  9. Il est recommandé au jeûneur en période de Ramadan, de multiplier les bonnes actions et d'éviter tout péché.
  10. Il est du devoir du jeûneur d'observer ses obligations religieuses et de s'écarter de tout interdit. Il doit accomplir ses cinq prières dans leur temps respectif, si-possible en groupe à la mosquée.

Il se doit de laisser d'autre part, le mensonge, la médisance, la tromperie, les transactions à intérêt et tout autre acte et parole interdits.

Le Prophète a dit : «Celui qui ne s'abstient pas de mentir et de se mal conduire, Allah n'a pas besoin qu'il s'abstienne de boire et de manger.»

Des actes qui invalident le jeûne ou non

Les juristes sont inépuisables pour définir ce qui est une rupture du jeûne. Ceux-ci ne sont déjà pas d'accord sur la définition de «nourriture» et de «boisson». Certains pensent qu'il s'agit de tout ce qui passe de l'extérieur du corps vers l'intérieur. Certains sont d'avis que ces termes désignent tout ce qui pénètre l'intérieur du corps d'un individu. Ainsi, se mettre le doigt dans l'oreille pourrait invalider le jeûne, quoique le doigt est lui aussi une partie du corps et ne lui est par conséquent pas «extérieur». Une injection de glucose est reconnue comme un apport de nourriture et par conséquent comme une rupture du jeûne, néanmoins il n'est guère courant de se soumettre à ce genre d'injections si on n'est pas malade, or pour ce dernier le Coran prévoit une alternative :

«Jeûnez durant les jours comptés. Celui d'entre vous qui est malade ou qui voyage jeûnera ensuite un nombre égal de jours. Ceux qui ne pourraient jeûner et qui s'en dispensent, devront, en compensation nourrir un pauvre.»

— Le Coran (II; 184)

Voir aussi

Sources

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